Parny

C’est grâce à Ravel, pour les mélodies sur les Chansons madécasses, que le nom du poète revit. Et pourtant, il était célèbre en son temps et il a marqué les plus grands.

 

On lira avec profit la notice qui lui est consacrée dans Wikipédia.

Parny connaît la célébrité à la fin du 18e siècle, notamment pour ses Poésies érotiques (voyez Gallica).

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Comments?

This blog receives regularly the visit of strange well-wishers, never really attuned to the subject of the post they supposedly “praise”.
I am sorry, but their “comments” are always trashed (except one, up to now).
I used to be very severe about the phenomenon and in August last year, I wrote on the subject a post called “Crooks“. Today they make me laugh and I often pity them for being so awckward.

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Dorothée

Un mois avant son voyage en Belgique de fin avril 1864, Baudelaire publiait le poème Bien loin d’ici dans La Revue Nouvelle (1er mars 1864). Titre peut-être ironique. Rétrospectivement c’est ce que l’on ressent. Le poète pense à sa jeunesse, nous le verrons, mais ce poème est paru quand ce long séjour belge avait commencé, et le poète était très malheureux. L’érotisme, le calme, la beauté, tout cela était absent dans le quotidien.
Le jeune Baudelaire (il avait 20 ans) avait été envoyé aux îles par son beau-père, le Général Aupick (encore lieutenant-colonel) afin de le “calmer”. Les îles, ce sont Maurice (anciennement Île de France) et la Réunion (appelée aussi Île Bourbon). Aupick ne savait pas que Baudelaire avait hérité de son père des œuvres d’Évariste Parny (grand poète méconnu, né à l’île Bourbon). Il avait lu ses Poésies érotiques (1778), très populaires, et les Chansons madécasses (1787), les premiers poèmes en prose de la langue française.

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