Une exposition d’œuvres de l’artiste costaricien Carlos Poveda, au Pavillon Charles X du Parc de la Perraudière à Saint-Cyr-sur-Loire, a suscité les réflexions qui suivent. Ces notes ont d’abord paru dans mon bulletin vovreio n° 12 du 22 septembre 2009, puis ont été reprises dans Ici Tiquicia (le bulletin de l’Association Nationale France Costa Rica) n° 11 de décembre 2009. J’en reprends l’essentiel avec un intérêt plus marqué pour la trajectoire de l’artiste.
Les sculptures étaient intitulées Plato pour la plupart, avec un numéro. En effet on voyait des plats, mais remplis d’étranges nourritures ; il y avait là une séduction, mais aussi une provocation.
Quoi de plus banal, de plus universel que l’acte de manger ? En même temps, cette préoccupation constante de chacun est de celles auxquelles on n’accorde souvent qu’un minimum de réflexion. Quel paradoxe !