Mon nom, c’est Bernard Cassaigne.
Vous ne saurez pas grand-chose d’autre ; ce n’est pas le but du blog de raconter mes états d’âme. Je suis un “retraité actif”, comme on dit. Dans une autre vie, j’étais prof d’anglais. Lisez entre les lignes, on peut savoir beaucoup de choses.
Si ça vous intéresse de savoir à quoi je ressemble (presque tous les blogs ont ça), il faudra me chercher. Je suis photographié dans la Bibliothèque de Vouvray, pendant l’Heure du Conte. Je suis debout, de face (les enfants sont photographiés de dos, c’est la règle). Je raconte Les trois vagues aux enfants et je vais lancer le harpon dans la vague de sang qui ne résistera pas. C’est la légende basque à partir de laquelle Charles Bordes (né à Vouvray) a essayé toute sa vie (il est mort à 46 ans en 1909) d’écrire un opéra.
Les adeptes du googling verront qu’un moment j’ai invoqué (après Flaubert), “les langues de phénicoptères cuisinées” et même écrit sur “Gabo” et aussi sur Rodin en traduisant Claudio Gutiérrez.
Pour terminer, voici un poème en anglais. Je l’ai vu, jadis, dans le métro de Londres ; l’auteur, Gavin Ewart y parle du dernier été d’un chat. J’aime les chats.
A 14-YEAR OLD CONVALESCENT CAT
I want him to have another living summer,
to lie in the sun and enjoy the douceur de vivre –
because the sun, like golden rum in a rummer,
is what makes an idle cat un tout petit peu ivre –
I want him to lie stretched out, contented,
revelling in the heat, his fur all dry and warm,
an Old Age Pensioner, retired, resented
by no one, and happinesses in a beelike swarm
to settle on him – postponed for another season
that last fated hateful journey to the vet
from which there is no return (and age the reason),
which must soon come – as I cannot forget.
Une mélodie a été écrite sur ce poème. Elle est chantée par son auteur, David W. Solomons.