chats de retour, ce jour, le 22.02.22

 

Assez !

D’abord, je crois que ce sont des commentaires, mais c’est de la pub pour des médicaments frelatés.
Ça va à la poubelle. Normal, non ?
Désormais les chats (ils sont nombreux) garderont ce blog. Comme avant.
Lecteurs, excusez ce qui suit : il faut que je dise quelque chose dans la langue de Christopher Smart.

I know how difficult a commentary is.
So you prefer to advertise the sale of adulterated pills.
You seem to like Louis Wain, though. It is the best cure.
Here’s a picture for you:

[La première image provient d’une exposition des Peintres Cheminots, Cour Museum, Gare de Paris-Austerlitz, au Printemps 2014. Aujourd’hui, je ne sais pas où ils sont. Merci à Dani Robert. Depuis Bagnolet, elle a peint ce trompe-l’œil dont il est difficile de se détacher. Mais voyez ces pages sur Internet. En cherchant, vous y verrez d’autres chats de Dani Robert, comme ces “Street cats“.


Sur Louis Wain, lisez d’abord la notice Wikipedia (en anglais, pourquoi pas), puis le billet (en français) qui lui est consacré sur ce blog.
Sur un autre blog, En tourbillonnant, j’écris davantage et même, il y a
quelquefois des chats, comme ici.]

 
BC

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C’est merveilleux de pouvoir dire un mot !
Ce sera possible maintenant, tous ces faux commentaires étant passés à la trappe.
Merci, Tribu & Co (Sébastien H.), d’avoir rendu cela possible.

Un mot (et après il n’en sera plus question) sur ces “faux commentaires”. On nous a proposé sans arrêt du porno, de la pharmacie, des casinos, etc. tout ça en anglais principalement, mais aussi en chinois, en russe, en japonais, etc. Jamais en français. Au mieux quelques louanges hypocrites : ce blog était le plus beau, le plus intelligent, le plus high grade, le plus….
Jamais un vrai commentaire. Par exemple le billet en anglais “Wordsworth in love” a attiré plusieurs fois ; peut-être c’était le nom du poète, fort célèbre dans le monde anglo-saxon, peut-être c’était le mot love, fort célèbre dans le monde… dans le monde, quoi. Un commentaire aurait pu se demander pourquoi Annette Vallon, une royaliste, était tombée amoureuse d’un révolutionnaire, ami des Girondins, voué à la guillotine s’il n’avait pas été sujet britannique, et qu’ensemble ils fassent un enfant, la petite Caroline… etc. etc. (Sur le même sujet… voir le billet “Calais“.)

Heureusement les chats sont venus à mon secours, et depuis octobre 2018, ils ne quittent pas le blog “Accents“. Ils ne veulent plus partir :

Bon. Qu’ils restent ! Le monde (ni ce blog) ne peuvent pas se passer d’eux.

On continuera avec un autre chat d’Egypte, rencontré naguère à Turin, quand, avant le coronavirus… on pouvait encore se promener en Italie.

Ma chatte Bastet approuverait.

La ville antique de Bubastis, aujourd’hui nommée Tell Basta, située dans le delta du Nil, au nord du Caire, était cette capitale du chat. On s’est
demandé parfois, pourquoi les anciens Egyptiens avaient-ils ce culte du chat ? Une hypothèse : ils avaient comme une obsession de la mort. La preuve en est la quantité de monuments funéraires qu’ils ont laissés, du plus sophistiqué au plus simple, mais malgré tout construits, conçus comme une deuxième demeure. La mort, en fait, ils la refusaient et voulaient une autre vie, au-delà de la “fausse porte”, avec ce qu’il fallait pour continuer, les fruits, le pain, etc. Et les chats ? Eh bien les chats donnent l’impression de ne pas mourir. Ils ne savent pas que la mort existe, le vieillissement n’entame pas leur beauté. Jusqu’au bout on a envie de les caresser. Ils sont beaux, élégants jusqu’au dernier moment. Pour accompagner leur maître dans l’autre vie, on était obligé de les tuer et de les enfermer dans des momies. Encore une image de la Déesse Bastet :

 

[Source des illustrations : d’abord il y a le logo de Tribu & Co emprunté sur le site cette remarquable agence Web de Tours, très chat, pardon, chakra, ensuite une sculpture de chats en bois d’acacia, au Musée du Louvre, ici remercié. Puis cette photo que j’ai prise au Museo Egizio.
Et encore une photo de la chatte Bastet, au Musée du Louvre. Sur le blog, ailleurs, il y a déjà un chat turinois… vous ne le savez pas. Plus bas, à la fin du billet, un autre, photographié dans les ruines le 1er novembre 18.
Ce blog existe depuis le 27 février 2017. Il a reçu 63 billets “normaux” jusqu’au 26 septembre 2018. Et puis les chats sont venus, 18 billets jusqu’au 29 février de cette année. Et maintenant, 13 mars, c’est le retour…
Vous trouvez dans le texte des mots soulignés et en bleu. Ce sont des liens. Ils ont été vérifiés et sont normalement actifs. Un clic sur ces mots (soulignés et en bleu) permet d’en savoir plus et de voir ce que les autres disent. Mais vous savez tout ça, c’est l’habitude.]

BC