Potser aquest cant tradicional convé al dia de Nadal. Per mi, com per molts, és sobretot la veu de Catalunya.
Sobre aquest blog Accents, un paràgraf en francès del 30 de juny enguany, que es diu “Chants d’oiseaux“, conté varis ocells musicals, de Clément Janequin a Pierre Messiaen, sense oblidar Vivaldi i Daquin (coneixeu el seu Cucut?). Hi trobareu il·lustracions sonores, sovint manllevades a YouTube.
És clar trobareu també un capítol sobre el nostre Cant dels Ocells.
La cançó tradicional és parcialment transcrita. Vegeu les seves 15 estrofes fent un clic aquí. Vegeu com la cadernera anuncia la seva esperança:
Tot arbre reverdeix,
tota branca floreix
com si fos primavera.
Avec Ferlinghetti à Vouvray
Le poète Beat américain Lawrence Ferlinghetti (voir les notices dans Wikipédia, en français ou en anglais) est venu en France après la guerre pour soutenir un doctorat à la Sorbonne, et y a vécu entre 1947 et 1951.
Pendant la guerre, il était dans la Marine (Navy) où il s’était engagé en 1942 (né en 1919, il avait 23 ans) et avait le grade de lieutenant commander à la fin de la guerre (il a participé au Débarquement en Normandie et vu Nagasaki en septembre 1945, quelques semaines après le bombardement).
Utilisant la loi qui permettait aux GI de poursuivre leurs études (GI Bill), après des études à Columbia University, il a rédigé et soutenu à Paris une thèse sur la ville dans la poésie moderne.
Il connaissait bien le français, ayant vécu ses cinq premières années chez sa tante française à Strasbourg. Plus tard il devint traducteur en anglais de Jacques Prévert. Parmi ses voyages en France, il est passé à Vouvray. Je ne sais pas encore quelle année c’était. Peut-être buvait-on le fameux 47 ? C’est possible.
Le rêve évanoui de Balzac : père et châtelain
Il y a peu de temps (le 5 avril 2015), j’ai écrit un billet sur le Château de Moncontour et Balzac pour l’association Vouvray Patrimoine. Il a été mis sur le site Internet de cette association et j’y ai récemment (le 24 octobre, il y a un mois) fait référence en parlant de Balzac à Vouvray et de l’écriture laborieuse du poème Fœdora.
Je le reprends pour ce blog, avec d’autres illustrations, car il s’agit aussi des relations entre Balzac et Vouvray. Trois temps forts : entre les tentatives poétiques de 1823 (billet précédent) et ce rêve entre 1846 et la mort de Balzac en 1850 (ce billet), il y a L’Illustre Gaudissart en 1833, dont nous aurons l’occasion de reparler.
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Balzac à Vouvray
Balzac connaissait Vouvray.
Il y passait souvent. Enfant : c’était tellement près de Tours. Puis on l’avait envoyé au Collège de Vendôme. La diligence qui le ramenait à la maison passait non loin. Une ligne, venant de Blois, passait le long de la Loire et s’arrêtait au relais de la Frillière, juste avant Vouvray. Le bâtiment existe toujours.
Il y a ces lignes souvent citées sur l’arrivée au village :
… un des plus beaux sites que puissent présenter les séduisantes rives de la Loire. À sa droite, le voyageur embrasse d’un regard toutes les sinuosités de la Cise, qui se roule, comme un serpent argenté, dans l’herbe des prairies auxquelles les premières pousses du printemps donnaient alors les couleurs de l’émeraude. A gauche, la Loire apparaît dans toute sa magnificence. Les innombrables facettes de quelques roulées, produites par une brise matinale un peu froide, réfléchissaient les scintillements du soleil sur les vastes nappes que déploie cette majestueuse rivière. Çà et là des îles verdoyantes se succèdent dans l’étendue des eaux, comme les chatons d’un collier. De l’autre côté du fleuve, les plus belles campagnes de la Touraine déroulent leurs trésors à perte de vue.
et un peu plus loin, cette vision fantastique :
Le village de Vouvray se trouve comme niché dans les gorges et les éboulements de ces roches, qui commencent à décrire un coude devant le pont de la Cise.
Salpem
Norge, poèmes à lire et à dire
Ton temps têtu te tatoue.
T’as-ti tout tu de tes doutes ?
T’as-ti tout dû de tes dettes ?
T’as-ti tout dit de tes dates ?
T’a-t-on tant ôté ta teinte ?
T’a-t-on donc dompté ton ton ?
T’as-ti tâté tout téton ?
T’as-ti tenté tout tutu ?
T’es-ti tant ? T’es-ti titan ?
T’es-ti toi dans tes totaux ?
Tatata, tu tus ton tout.
Enfances
On commencera par cette photo, très connue, de Willy Ronis :
Elle date, je crois, de juin 1957. Je suis peut-être sur cette photo, tout à gauche. En tout cas j’y étais l’instant d’avant. Ce n’était pas facile de grimper tout là-haut, sur la grille. Qu’y avait-il derrière cette grille mystérieuse ? Nous ne l’avons jamais su. C’est l’atteindre qui comptait.
Retorn a Barcelona
Tot començarà amb l’estació de Sants. La Plaça dels Països catalans, situada davant la estació és una “plaça dura” dels anys 70.
Si alço els ulls, veig (amb dificultat) un gatet negre a dalt d’una coberta. Fou, moltes vegades, el començament del retorn a Barcelona i ho serà encara dintre de poc dies.
Le fantôme de Saint François
Un bâtiment a été remplacé par un autre à Vouvray. C’est banal : tout change, tout se transforme… Oui, mais…
brindilles (suite et fin)
Rayan était toujours là, il dormait lui aussi. Il y avait maintenant davantage de monde sur la plage. Pas étonnant avec la chaleur qu’il faisait.
Le ciel était tout différent. Davantage de nuages mais le soleil brillait encore très fort. Elle se mit à dériver dans sa tête. Elle aimerait faire un grand voyage en flottant au-dessus des arbres puis des maisons puis des arbres encore. Elle aurait comme un petit bateau/planeur où elle irait, toute couchée, vers un pays merveilleux. Elle dormirait parfois. Le voyage continuerait. Elle arrêterait son bateau dans une crique, parmi les branches qui retombaient. Elle nagerait. Elle ne pensait pas à Rayan. Il n’existait pas dans ce rêve.